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Petit jeu mensuel de Cricket-Juillet 2024
Les homonymes : mon – m’ont – mont -
Le mot : Voyage
Les mots qu'ils m'inspirent : aventure, jeunesse, partir, route, vacances, rêve, bagages
Partir, partir...(2)
Les voyages forment la jeunesse dit-on. Pour ma part, j'ajouterais qu'ils l'entretiennent. Partir, c'est bouger, aller de l'avant, vivre. Prendre la route pourde simples vacances ou pour la grande aventure, c'est alimenter le rêve et surtout, c'est éviter l'encroûtement qui nous fait mourir à petit feu. De mon point de vue, pas besoin d'aller par monts et par vaux et de parcourir le monde dans tous les sens. Mes petits départs même pour pas bien loin, m'ont toujours remplie d'une joyeuse excitation. Le simple fait de préparer les bagages, de calculer l'itinéraire, de prévoir les étapes et c'est déjà la promesse de merveilleux moments, libérée des soucis du quotidien !
Partir, puis revenir, batteries rechargées, voilà ce qui me manque cruellement depuis trop de temps. Pas de départ cette année encore ; hélas !
Alors je voyage dans ma tête où tous mes souvenirs deviennent des chemins !
05/07/2024
Voyage, voyage...
Oublier les soucis.
Y a-t-il un chemin
A mes rêves offert ?
Grisée par le vent
Errer librement...
Voyage, voyage
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Je te mets ce "vieux poème",prologue de mon roman, "L'Arbre qui ne voulait pas mourir", parce qu'il illustre ce merveilleux mot de "Voyage"
La ballade du Voyageur
Vagabond je le suis, voyageur sans bagages
Inlassable je vais où me mènent mes pas,
Je chevauche le vent, j’enfourche les nuages,
Qu’importe l’invisible je vois au delà.
Je cherche sans faiblir les horizons lointains,
Je rêve de forêts encore inexplorées,
D’îles inexpugnables, de nouveaux chemins,
De plages oubliées que nul n’aurait souillées.
Errant sans foi ni loi, méprisant les frontières,
J’ai sillonné le monde et j’ai connu la peur.
J’ai abreuvé mon âme aux songes éphémères
Qui seuls ouvrent la voie vers tant d’autres ailleurs.
Tremblant, j’ai visité des cités interdites,
Profané de mes pas des tombeaux millénaires.
Je me suis incliné sur des tombes maudites
Et de maints lieux sacrés j’ai caressé les pierres.
Je suis un doux rêveur pour qui l’inaccessible
Devient l’appel du large, un défi, un tourment,
Une soif dévorante, un feu inextinguible
Que seule peut éteindre une fuite en avant.
Tant d’autres « nulle part », tant d’ailleurs inconnus,
Tant d’insondables puits où dort l’eau de jouvence,
Tant de roses des vents, tant de rêves perdus
N’attendent plus que moi et que ma folle errance.
Vagabond je le suis, voyageur sans bagages,
Les étoiles du ciel savent guider mes pas,
Je chevauche le vent, je brave les orages,
Qu’importe le néant, j’irai bien au delà.
A-M Lejeune
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Commentaires
1jill billSamedi 6 Juillet à 10:41Changer d'horizons, quand c'est possible, je ne suis pas contre, on oublie un instant son train-train.... ;-) s'abonner je veux bien, mais après.... c'est flou pour moi, côté articles, je passe au hasard..... amitiés, JBRépondreJe te comprends car je tâtonne encore pas mal ici mais cette histoire de migration ne m'inspire pas du tout ! Je préfère choisir de mon plein gré où me poser ! Il faut que je creuse côté newsletter et envoi de notif aux abonnés.
Merci d'être passée par ici fût-ce au hasard ! Biseswhaouuuuu sublime !!!!! que ce poème que tu as écrit. Déjà un bien joli texte avant mais là tu me scies !!
Un grand merci à toi Anne Marie !
bisesNewsletter ok, ici, chez Ghislaine et Nanou, un bon point, juste savoir commenter, le captcha pas tjs volontaire, hélas, amitiés, JBBonsoir An-Maï, il semble que Nanou a supprimé son blogspot.... amitiés, JBOk, j'espère que le transfert va réussir en restant EK... amitiés, JB
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