• J'écris pour Cricket

    Cricket nous propose des homonymes pour écrire un texte libre plus  un mot dont nous devons dire ce qu'il nous inspire, que nous devons également placer dans le texte et dont en sus,  nous pouvons  faire un acrostiche

  • Fidèle au poste jusqu'au bout chère Cricket-Christelle, voici ma participation pour ce mois de novembre : 

    Homonymes : vaut ,vos, veau, vau - vaux

    Mot : Monter

    Ce qu'il m'inspire : grimper, escalade, montagne, pente, descendre, promenade, marcher, balade, hauteurs

    ***

    Monter ou descendre ?

    Je l'avoue, plus le temps passe , plus marcher ne me vaut rien ! A vrai dire, je me traîne comme un veau qu'on mène à l'abattoir ! Pour ma défense, la santé de mon dos va à vau -l'eau, si bien que toute promenade même sur le plat, peut très vite  devenir un calvaire pour moi. Alors dès qu'il faut monter ne serait-ce qu'un peu, je rechigne. Mon mari a beau me répéter que tout ce qu'on grimpe d'un côté on finit par le descendre de l'autre, ça ne m'encourage pas vraiment. Il est loin le temps où les balades par monts et par vaux ne me faisaient pas peur !

    En fait d'escalades, je ne connais plus que celles de mes nombreuses douleurs. Je fais désormais partie du célèbre club des "tamaloubobolà" !

    Pourtant, je continue à préférer la montagne à la mer pour nos vacances ! Je dois être maso ! Non c'est juste qu'après m'être bien fatiguée, je suis tellement heureuse et libre sur les hauteurs !

    Et vous, où vous mènent vos promenades ?

    *

    Monter des blancs en neige

    Ou escalader les monts

    Ne sont pas choses faciles !

    Toute entreprise demande

    Efforts et surtout

    Rigueur. Courage, monte !


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    Homonymes : Otant, au temps, autant -autan  

    Mot : Valeur

    Ce qu'il m'a inspiré : or argent, richesse, courage, force, amour

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    Le vent d'autan



    Autant en emporte le vent

    Au temps du vent d'autan

    Qui souffle de la mer.

    Son haleine salée

    Puis frôle le rivage

    Et soulève en sifflant

    Le sable de la plage.


    Autant en emporte le vent

    Au temps du vent d'autan

    Qui effleure les fleurs

    Et les arbres effeuille

    Ôtant au paysage

    La valeur estivale

    De ses mille couleurs.

     

    Autant en emporte le vent

    Au temps du vent d'autan...



    ***

    La vraie valeur

    A mes yeux, la richesse ne tient ni à l'or ni à l'argent qu'on amasse , même si ceux qui en remplissent leur coffre fort, croient posséder le pouvoir. Non ! La plus grande des richesses, c'est celle du cœur. Un coffre chaud et vivant rempli de courage, de sensibilité, de tolérance, d'amour...Voilà ce qui fait la vraie valeur et la force de chacune et chacun d'entre nous

    ***

    Vole et va le vent

    Au temps du vent d'autan

    Libre il vole et va

    Emportant avec lui

    Une à une les feuilles.

    Roule et va le temps...

    ***

    NB : L'autan est un vent du sud-est de la France qui vient de la mer Méditerranée et sévit généralement jusque dans le Midi toulousain. Il tire son origine du mot latin altanus qui signifie "vent de la haute mer".


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    N°37-Septembre



    Les homonymes : foie foi fois Foix (ville ) -

    Mot : Corps

    Ce qu'il m'a inspiré : Enveloppe charnelle, corps d'armée, corps de ballet, santé, douleurs, entretien, fatigue, taille, sain, esprit, jeune, vieux, maladie, hygiène



    Mens sana in corpore sano



    Que l'on vive à Foix ou à Paris, à Lille ou à Menton, en ville ou à la campagne, à la mer ou à la montagne, que l'on soit petit ou grand, jeune ou vieux, que l'on appartienne à un corps d'armée ou à un corps de ballet, la santé ma fois, c'est très important ! Car enfin ce n'est pas une question de taille, d'appartenance à une profession ou à un lieu donné que de se bien porter ! Ou à l'inverse de souffrir de mille et une douleurs ! Mal au foie, mal aux dents, fatigue..Ces petites et grosses misères peuvent toucher tout le monde ! Il faut bien plus qu'avoir la foi chevillée au corps pour penser que rien ne peut nous arriver, que nous sommes immunisés contre toutes les maladies juste parce que nous croyons faire tout ce qu'il faut pour les éviter.

    Garder un esprit sain dans un corps sain c'est de l'entretien quotidien : nourriture saine, hygiène impeccable, vie saine, aucun abus, du bon air, du sport, de saines occupations autant pour le corps que pour le mental. Cela peut s'avérer difficile parfois mais ce n'est pas impossible ! Pour autant, même en respectant au mieux tout cela, nul n'est à l'abri d'un dérèglement du système.! Le corps n'est somme toute que l'enveloppe charnelle de ce que nous sommes réellement ! Ainsi Il arrive qu'un esprit sain subsiste dans un corps diminué et qu'à l'inverse, un corps en pleine santé abrite un esprit défaillant.

     

    *

    Corps sain sans corset,

    Oh! Là ça se corse !

    Ronde je le suis

    Pourtant je me force

    Sel et sucre je fuis

     

     


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    N°36- Août 2024
     
    Les homonymes : ton (possessif) – thon – ton (tonalité) - ton (couleur),ton (être dans le ton), ton (de bon ton)
     
    Le mot :Pont
     
    Les mots qu'il m'inspire : traverser, passer, rivière, eau, passerelle, précipice, couler, ruisseau.
     
    ***
     
    Il suffit de passer le pont
     
    Non , non, non et non ! Tu peux brailler sur tous les tons et même me traiter de thon si ça te chante, je ne traverserai pas ce pont Robert ! Cette balade en pleine montagne, c'était ton idée, pas la mienne ! Non je ne suis pas dans le ton des vacanciers du coin qui viennent tous se faire photographier dessus parce que c'est de bon ton paraît-il ! Oui j'ai peur et tu peux bien me traîter de grosse trouillarde, je m'en moque ! Tu peux aussi tenter de me convaincre en me disant que l'eau qui coule là-dessous a de jolis tons irisés sous le soleil, ça ne changera rien ! D'ailleurs, que vois-tu vraiment à cette hauteur hein ? Si encore il s'était agi d'une passerelle au dessus d'un ruisseau ou même d'un simple pont sur une rivière, mais là, ce pont de singe et le précipice en dessous, c'est trop pour moi ! Ça me file le vertige !
    "Il suffit de passer le pont..."
    Et le voilà qui chante maintenant ! Bon, j'arrive ! Je vais tomber dans les pommes et tu seras bien avancé tiens ! Ce sera le pompon pour le coup ! Ne ris pas ! Je te déteste Robert !
     
    05/08/2024
     
     
    *
     
    Pour l'autre rive, passage obligé
    Oublie ta peur, avance !
    Non, tu ne tomberas pas !
    Traverse le pont de la vie
     
     
    Photo perso

     


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    Les homonymes : mon – m’ont – mont -

    Le mot : Voyage

    Les mots qu'ils m'inspirent : aventure, jeunesse, partir, route, vacances, rêve, bagages


    Partir, partir...(2)


    Les voyages forment la jeunesse dit-on. Pour ma part, j'ajouterais qu'ils l'entretiennent. Partir, c'est bouger, aller de l'avant, vivre. Prendre la route pourde simples vacances ou pour la grande aventure, c'est alimenter le rêve et surtout, c'est éviter l'encroûtement qui nous fait mourir à petit feu. De mon point de vue, pas besoin d'aller par monts et par vaux et de parcourir le monde dans tous les sens. Mes petits départs même pour pas bien loin, m'ont toujours remplie d'une joyeuse excitation. Le simple fait de préparer les bagages, de calculer l'itinéraire, de prévoir les étapes et c'est déjà la promesse de merveilleux moments, libérée des soucis du quotidien !

    Partir, puis revenir, batteries rechargées, voilà ce qui me manque cruellement depuis trop de temps. Pas de départ cette année encore ; hélas !

    Alors je voyage dans ma tête où tous mes souvenirs deviennent des chemins !


    05/07/2024


    Voyage, voyage...

    Oublier les soucis.

    Y a-t-il un chemin

    A mes rêves offert ?

    Grisée par le vent

    Errer librement...

     

    Voyage, voyage


    ***

    Je te mets ce "vieux poème",prologue de mon roman, "L'Arbre qui ne voulait pas mourir", parce qu'il illustre ce merveilleux mot de "Voyage"



    La ballade du Voyageur



    Vagabond je le suis, voyageur sans bagages

    Inlassable je vais où me mènent mes pas,

    Je chevauche le vent, j’enfourche les nuages,

    Qu’importe l’invisible je vois au delà.


    Je cherche sans faiblir les horizons lointains,

    Je rêve de forêts encore inexplorées,

    D’îles inexpugnables, de nouveaux chemins,

    De plages oubliées que nul n’aurait souillées.


    Errant sans foi ni loi, méprisant les frontières,

    J’ai sillonné le monde et j’ai connu la peur.

    J’ai abreuvé mon âme aux songes éphémères

    Qui seuls ouvrent la voie vers tant d’autres ailleurs.


    Tremblant, j’ai visité des cités interdites,

    Profané de mes pas des tombeaux millénaires.

    Je me suis incliné sur des tombes maudites

    Et de maints lieux sacrés j’ai caressé les pierres.


    Je suis un doux rêveur pour qui l’inaccessible

    Devient l’appel du large, un défi, un tourment,

    Une soif dévorante, un feu inextinguible

    Que seule peut éteindre une fuite en avant.


    Tant d’autres « nulle part », tant d’ailleurs inconnus,

    Tant d’insondables puits où dort l’eau de jouvence,

    Tant de roses des vents, tant de rêves perdus

    N’attendent plus que moi et que ma folle errance.


    Vagabond je le suis, voyageur sans bagages,

    Les étoiles du ciel savent guider mes pas,

    Je chevauche le vent, je brave les orages,

    Qu’importe le néant, j’irai bien au delà.

     

    A-M Lejeune


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